J’ai conceptualisé l’outil « cause commune » en 2014 pour le collectif citoyen les engraineurs, qui organisait notamment les marches contre Monsanto à Paris. L’idée étant de proposer de porter sa cause devant soi, en se masquant derrière elle, contrant ainsi le narcissisme accentué par les usages des réseaux sociaux (multiplication des photos de « moi » ici, et là, et là etc.), tout en protégeant son identité de citoyen engagé, à l’heure des outils de surveillance généralisée.



Manufacturées lors d’ateliers, les causes communes étaient réalisés afin que le collectif en dispose d’un nombre suffisant et puisse aussi en offrir aux autres manifestants. Une cause commune n’est pas un masque. C’est en revanche un support d’information, puisqu’au dos de l’objet, du portrait ou du symbole choisi, une courte note était collée, le tout portant une mention manuscrite afin de conserver le côté sensible de l’objet.


de la trêve hivernale (mars 2014)

droit au logement




